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jeudi 6 novembre 2014

Ne crions pas sur le libéralisme, on se trompe de cible.


Hier soir, j'étais au resto. Il y avait du monde, la soirée était sympa. J'en ai passé une partie à discuter avec le patron. A 0h35, il a sonné une première fois la cloche. Les clients connaissent : il ne va pas tarder à fermer, ceux qui ont encore soif peuvent encore passer une dernière petite commande. A 0h45, il a sonné une deuxième fois. Service terminé. A 0h50, il a commencé à prier les gens de régler leurs notes et leurs consommations et de partir. A 0h59, il a commencé à se fâcher. Il y avait un groupe de lascars qui faisaient la foiridon, qui voulait rester. A 0h05, tout le monde était sorti, y compris moi. Nous avions 5 minutes de retard, peut-être un peu moins. Si les gendarmes étaient passés devant le resto, ils auraient pu faire un constat et obtenir une fermeture administrative de la boutique.
Il n'empêche que, les restos et bistros doivent fermer à 1h du matin. Pourquoi ce texte ? Pourquoi le patron n'aurait-il pas pu décider de fermer plus tard, hier, alors qu’il restait un peu de monde et que tout se passait bien, que, de toute manière, la serveuse aurait pu faire le ménage dans la salle pendant que nous buvions le dernier verre... ?
Ce sont peut-être bien des textes réactionnaires qui imposent cet état de fait. Alors ou est le vrai libéralisme, si  le libéralisme c’est la libération partielle du travail le dimanche, voilà une belle connerie pour un tas de raisons, mais la principale c’est de croire qu'en travaillant plus, on pourra faire redémarrer l'économie. C'est faux ! Ce n'est pas parce que les gens dépenseront leurs sous le dimanche qu'ils en auront plus à dépenser.