Il y a quelques jours, la ville de Senlis a achetée l'ancien site de dix hectares du 41ème
régiment de transmissions (prix 1.375.000 euros) pour en faire un centre
européen d'excellence en Biomimétisme. Le CEEBIOS (Centre Européen d’Excellence
en Biomimétisme de Senlis) devrait voir le jour dans quelques années dans le
quartier Ordener. A Senlis on a l’impression de découvrir et de faire renaitre une nouvelle vision
industrielle. Il ne faut pas oublier que nos ancêtres ont pratiqué le Biomimétisme
pendant des millénaires. C’est vrai que la nature demeure une source
d’inspiration inépuisable mais on peut se poser quand même la question d’un tel
engagement pour une petite ville comme la notre. Il est toutefois difficile de
mesurer la valeur économique de cette approche, ou de spécifier ses marchés, le
manque de financements et l’incertitude du retour sur investissement jouent un
grand rôle dans le maintien du Biomimétisme au rang de concept émergent. Il y
aura encore beaucoup de freins et d’obstacles qui vont entraver son
développement dans un secteur économique très touché par la crise. Un sujet à suivre de près.