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samedi 20 septembre 2014

L’illettrisme … La petite phrase !!!


« Il y a dans cette société une majorité de femmes et il y en a qui sont pour beaucoup illettrées »
 
Cette longue succession de malentendus, de déclarations à l’emporte-pièce et de reculades systématiques devant les obstacles, a, petit à petit, envenimé les relations entre l’exécutif et la population depuis le début du quinquennat. Et si on ajoute à cela les mauvais chiffres économiques, cette phrase est la goutte qui fait déborder le vase.
Aujourd’hui, en France, environ 7% de la population souffre d’illettrisme, autrement dit, éprouve des difficultés à déchiffrer des textes ou à écrire. Au regard des milliards d’euros dépensés chaque année par le pays dans l’éducation et la formation professionnelle, cette situation semble bien incompréhensible. À cet égard, l’État a montré ses limites en ne parvenant pas à éradiquer ce mal. Pire encore, les résultats de la France aux tests PISA, réalisés dans les pays de l’OCDE, montrent que le problème semble s’étendre, puisque de plus en plus d’enfants sortent du cursus primaire sans maîtriser l’écriture et la lecture : un retard qu’il sera difficile de combler par la suite et qui provoquera, à brève échéance, leur sortie du milieu scolaire sans formation ni diplôme. L’échec scolaire perpétuel. Pourtant, les différents ministres qui se succèdent  ne paraissent pas préoccupés par cela, oubliant au passage que sans ce socle, aucune autre connaissance ne pourra être acquise par les enfants. Espérons quand même que les propos du ministre auront permis à certains de prendre conscience de l’ampleur du problème, (même si j’ai peu d’espoir) et des efforts à consentir pour y remédier, à la fois sur les méthodes d’enseignement (le retour à la méthode syllabique, etc.), mais aussi sur le statut des écoles (auxquelles il faut donner plus d’autonomie) et de leur personnel (recrutement, salaires plus élevés). Plus de liberté et moins de dirigisme associés à quelques réformes permettraient à l’éducation de retrouver la voie de l’excellence, seul véritable moyen de réduire durablement les inégalités et la pauvreté dans le pays.