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mercredi 17 septembre 2014

En économie c’est comme avec le dentifrice…

Depuis plus de 2 ans les contribuables ont eu beau exprimer leur ras-le-bol fiscal, rien n’y a fait. Pour continuer obstinément à faire croître des dépenses de l’État que tout le monde, même la Cour des Comptes, demandait pourtant instamment de diminuer, ils ont choisis d’alourdir encore plus le mammouth, en prélevant massivement sur la richesse des Français. Ils ont tapés sur les riches, tapés dans la poche des contribuables pour les criblés d’impôts, tapés sur les entreprises, qu’ils ont considérés comme des tirelires. On a tous vu ce que ça a donné : Le pays s’est donc enfoncé encore plus profondément dans la crise. Mais surtout la pression fiscale et les taxes ont tué la poule aux œufs d’or : les défaillances d’entreprises se sont multipliées ainsi que les plans sociaux : pas de croissance et des chômeurs en plus.

Et là d’un seul coup de baguette magique : ils aiment subitement les riches, ils sont devenus adepte de la théorie de l’offre, ils aiment les banquiers, ils adorent les entreprises, ils vont diminuer les dépenses, ils vont baisser les impôts, ils vont tout faire pour que le pays soit à nouveau attractif pour les investisseurs étrangers. Bref, ils vont faire exactement le contraire de ce qu’ils ont fait depuis leur arrivée.

Mais le problème, c’est qu’en économie c’est comme avec le dentifrice : une fois que la pâte est sortie du tube, on a beau se dire « zut, je n’aurais pas dû presser aussi fort », c’est trop tard : on ne peut plus la faire rentrer !