Le taux moyen des crédits immobiliers accordés aux
particuliers est a son plus bas niveau depuis l’après guerre, pour certains
c’est historique et nous allons pouvoir renégocier nos crédits. Mais pour
relancer l’achat du neuf ou de l’ancien ça ne va pas suffire car le prix de
l’immobilier n’a jamais été aussi élevé. Les prix résistent encore voir une
légère baisse dans quelques régions. Les clignotants ont beau virer au rouge,
les tarifs résistent à tel point que l’écart entre le prix de l’immobilier et
le revenu des ménages reste historiquement élevé. Pour améliorer la capacité d’achat, les ménages jouent sur
la durée d’emprunt à 25 voir 30 ans.La chute des transactions enregistrées dans l'immobilier, l'effondrement
du nombre de crédits distribués, la demande des banques d’apports de plus en
plus élevés sont autant de signaux qui pourraient annoncer le début d’une forte baisse. La bulle de l'immobilier va se dégonfler avec une
chute des prix en perspective. Tout cela va créer un sentiment
d’appauvrissement pour tous ceux qui se sont déjà endettés. Pour l’instant on
est dans l’incertitude, l’avenir est trop sombre, le chômage et la pression
social est pour l’instant trop important pour pouvoir investir. L'achat
d'un bien immobilier est un investissement que l'on réalise une à deux fois
dans son existence. Alors quelle sera l'ampleur de la chute des prix ? Pour
quand l’éclatement de la bulle immobilière ? Les limites du pouvoir d'achat des ménages français sont
atteintes, cette paralysie ne s'est pas encore traduite par un effondrement des
prix. Par contre, une fois la baisse des prix enclenchés, il
n'existera pas réellement de frein !!!
