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dimanche 2 septembre 2012

Résoudre ces « 2-3 cm de trottoir » qui leur gâchent la vie...



L’aménagement de voirie ne doit pas être réfléchi en termes d’aménagements ponctuels mais dans le cadre d’une approche globale intégrant la continuité des cheminements. Les cheminements doivent être identiques pour tous, afin d’éviter une mise en marge des personnes en situation de handicap
Il faut s’assurer que le parcours le plus direct soit également le plus accessible afin que les personnes en situation de handicap ne connaissent pas d’efforts ou de détours inutiles. La loi de 2005 a rendu obligatoire la mise en accessibilité (rampes d'accès...) de tous les bâtiments recevant du public d'ici à 2015. Il y a eu des avancées mais "petitement". Les villes sont plus accessibles mais dès qu'on s'éloigne du centre c'est difficile. Il suffit de 2-3 cm de trottoir en trop pour nous gâcher la vie.  C'est vrai les trottoirs sont très souvent impraticable en fauteuil ou avec une poussette et ceci dans toutes les villes. Sans compter que lorsqu'ils sont assez larges les mairies en profitent en générale pour y implanter des poteaux et autres obstacles en plein milieux, à cela s'ajoute souvent des voitures garées à cheval sur le trottoir. Le trottoir est avant tout un lieu de passage. Il doit permettre aux piétons de se croiser et de se dépasser sans être gênés et sans empiéter sur la chaussée,  même  dans  le  cas  d'usagers occupants  plus  largement  le  trottoir  que  les autres.  Il  faut  tenir  compte  également  des besoins d'usage des commerces.
Une bonne méthode pour faire évoluer les élues est de les asseoir dans un fauteuil et de leurs faire réaliser un petit trajet dans leur ville...